Les troubles de la santé à partir de 60 ans
À partir de 60 ans, de nombreuses personnes commencent à éprouver divers troubles liés au vieillissement... Ces problèmes de santé peuvent varier en intensité et en nature, influençant à la fois la qualité de vie et l'autonomie.
Parmi les troubles les plus courants, on trouve les maladies chroniques comme l'hypertension, le diabète et les maladies cardiaques, ainsi que les troubles neurodégénératifs tels que la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson.
Les capacités cognitives et physiques peuvent également décliner, rendant les activités quotidiennes plus difficiles. Il est essentiel de comprendre ces troubles afin de mieux les prévenir, les diagnostiquer et les traiter, permettant ainsi aux personnes âgées de mener une vie aussi saine et active que possible.
Les troubles de la vue
DE QUOI S'AGIT-IL ?
Chez les personnes âgées, les troubles de la vue sont courants et peuvent avoir un impact significatif sur leur qualité de vie. Avec l'âge, les yeux subissent des changements physiologiques qui peuvent entraîner divers problèmes de vision.
QUELS SONT LES PRINCIPAUX TROUBLES DE LA VUE ?
Presbytie
-Description : difficulté à voir de près, causée par la perte de flexibilité du cristallin.
-Symptômes : nécessité de tenir les objets de lecture à distance, fatigue oculaire lors de la lecture.
Cataracte : elle touche 20% de la population après 65 ans et plus de 60 % des personnes après 85 ans (Source : ameli.fr )
-Description : opacification du cristallin, qui devient trouble et empêche la lumière de passer correctement.
-Symptômes : vision floue, sensibilité à la lumière, difficulté à voir la nuit, couleurs ternes.
Dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) qui se développe dès 50 ans :
-Description : détérioration de la macula, la partie centrale de la rétine, responsable de la vision fine des détails.
-Symptômes : vision centrale floue ou déformée, taches sombres dans la vision centrale, difficulté à lire ou à reconnaître les visages.
Glaucome : environ 800 000 personnes sont touchées par le glaucome, mais 400 000 à 500 000 présenteraient la maladie sans le savoir (Source : ameli.fr ) :
-Description : dommages au nerf optique souvent associés à une pression intraoculaire élevée.
-Symptômes : perte de la vision périphérique (vision en tunnel), si non traitée, peut mener à la cécité.
Rétinopathie diabétique :
-Description : dommages aux vaisseaux sanguins de la rétine causés par le diabète.
-Symptômes : taches flottantes, vision floue, zones sombres ou vides dans le champ de vision, perte de vision.
Décollement de la rétine :
-Description : la rétine se détache de la couche sous-jacente de soutien tissulaire.
-Symptômes : apparition soudaine de taches flottantes, éclairs de lumière, ombre ou rideau sur une partie de la vision.
Syndrome de l'œil sec :
-Description : production insuffisante de larmes ou évaporation trop rapide des larmes.
-Symptômes : sensation de brûlure, démangeaisons, rougeur des yeux, vision floue.
EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS ?
Presbytie : lunettes de lecture, lentilles progressives ou bifocales.
Cataracte : chirurgie de la cataracte pour remplacer le cristallin trouble par un implant.
DMLA : traitements médicamenteux, thérapie au laser, injections intraoculaires.
Glaucome : gouttes ophtalmiques, médicaments oraux, chirurgie laser ou chirurgie du glaucome.
Rétinopathie diabétique : contrôle strict du diabète, thérapie au laser, injections oculaires.
Décollement de la rétine : chirurgie oculaire d'urgence.
Syndrome de l'œil sec : larmes artificielles, médicaments anti-inflammatoires, procédures pour bloquer les conduits lacrymaux.
Les troubles de la vue chez les personnes âgées nécessitent une attention particulière et des soins appropriés pour maintenir la qualité de vie. Des examens réguliers de la vue, une gestion proactive des conditions de santé et des traitements appropriés peuvent aider à prévenir ou à ralentir la progression de ces troubles. Il est important de consulter un ophtalmologiste en cas de changements visuels ou de symptômes préoccupants.
Les pathologies et lésions dentaires
DE QUOI S'AGIT-IL ?
Chez les personnes âgées, les pathologies et lésions dentaires sont courantes et peuvent avoir un impact significatif sur leur santé bucco-dentaire et leur qualité de vie.
PARMI LES PATHOLOGIES DENTAIRES LES PLUS COURANTES CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES :
Caries dentaires :
-Description : les caries sont des destructions progressives de l'émail et de la dentine par des bactéries présentes dans la plaque dentaire.
-Symptômes : douleur dentaire, sensibilité aux aliments sucrés, chauds ou froids, apparition de trous ou de taches brunes sur les dents.
-Causes spécifiques aux personnes âgées : récession gingivale exposant la dentine, diminution de la production de salive (xérostomie) souvent liée à la prise de médicaments.
Maladies parodontales (parodontite) :
-Description : infections des structures de soutien des dents (gencives, os alvéolaires, ligaments parodontaux) causées par l'accumulation de plaque et de tartre.
-Symptômes : gencives rouges, gonflées, saignements lors du brossage, mauvaise haleine, récession gingivale, mobilité dentaire.
-Facteurs de risque : mauvaise hygiène bucco-dentaire, tabagisme, diabète, certaines maladies systémiques.
Xérostomie (sécheresse buccale) :
-Description : réduction de la production de salive, souvent causée par la prise de certains médicaments, des traitements médicaux (radiothérapie), ou des maladies systémiques (syndrome de Sjögren).
-Symptômes : sensation de bouche sèche, difficulté à mastiquer et à avaler, altération du goût, augmentation du risque de caries et d’infections buccales.
Perte de dents :
-Description : la perte de dents peut résulter de caries non traitées, de maladies parodontales avancées, ou de traumatismes dentaires.
-Conséquences : difficulté à manger, parler et mâcher, modification de l'apparence faciale, réduction de la qualité de vie.
Problèmes liés aux prothèses dentaires :
-Description : les prothèses dentaires mal ajustées peuvent causer des douleurs, des infections et des difficultés à mâcher.
-Symptômes : douleurs buccales, ulcères ou lésions de la muqueuse buccale, mauvaise haleine.
PARMI LES LÉSIONS DENTAIRES LES PLUS COURANTES CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES :
Érosion dentaire :
-Description : usure progressive de l'émail des dents due à des acides non bactériens, souvent liés à des habitudes alimentaires (consommation excessive de boissons acides) ou à des troubles gastro-œsophagiens (reflux acide).
-Symptômes : Sensibilité dentaire, apparence translucide ou jaunâtre des dents, diminution de la hauteur des dents.
Attrition :
-Description : usure des surfaces dentaires due à un frottement excessif des dents entre elles, souvent lié au bruxisme (grincement des dents).
-Symptômes : dents raccourcies, sensibilité dentaire, douleurs musculaires ou articulaires de la mâchoire.
Abrasion :
-Description : usure des dents causée par des forces mécaniques extérieures, comme le brossage excessif ou l'utilisation d'objets abrasifs.
-Symptômes : sensibilité dentaire, apparence usée ou entaillée des dents.
COMMENT PRÉVENIR ET GÉRER LE RISQUE DE TROUBLES DENTAIRES ?
Hygiène bucco-dentaire rigoureuse :
-Brossage des dents : deux fois par jour avec une brosse à dents souple et un dentifrice fluoré.
-Utilisation du fil dentaire : quotidienne pour éliminer la plaque entre les dents.
-Bains de bouche : utilisation de bains de bouche antibactériens ou fluorés selon les recommandations du dentiste.
Consultations dentaires régulières :
-Fréquence : visites chez le dentiste au moins deux fois par an pour des examens et des nettoyages professionnels.
-Suivi : détection et traitement précoces des caries, des maladies parodontales et d'autres problèmes bucco-dentaires.
Adaptations pour la sécheresse buccale :
-Hydratation : boire de l'eau régulièrement et utiliser des substituts salivaires ou des sprays hydratants.
-Médicaments : discussion avec le médecin pour ajuster les médicaments causant la xérostomie.
Soins des prothèses dentaires :
-Ajustements réguliers : vérifications régulières et ajustements des prothèses par le dentiste.
-Hygiène : nettoyage quotidien des prothèses pour éviter les infections.
Alimentation équilibrée :
-Aliments riches en calcium et en vitamine D pour renforcer les dents et les os.
-Réduction des aliments sucrés et acides pour prévenir l'érosion et les caries dentaires.
Les pathologies et lésions dentaires chez les personnes âgées nécessitent une attention particulière pour maintenir une bonne santé bucco-dentaire et une qualité de vie optimale. Une hygiène bucco-dentaire rigoureuse, des visites régulières chez le dentiste, et une prise en charge appropriée des problèmes spécifiques sont essentiels pour prévenir et gérer ces conditions.
La baisse de l'audition
DE QUOI S'AGIT-IL ?
Avec l’âge, l’audition diminue lentement et progressivement, certains sons devenant plus difficiles à entendre, notamment les sons aigus...
La baisse de l'audition chez les personnes âgées, également appelée presbyacousie, est une perte auditive progressive qui survient avec le vieillissement. C'est un problème courant qui affecte de nombreuses personnes âgées et peut avoir des répercussions significatives sur leur qualité de vie et leur interaction sociale.
QUELS SONT LES SIGNES DES TROUBLES AUDITIFS ?
Difficulté à entendre les sons aigus : incapacité à entendre les hautes fréquences, rendant difficile la compréhension de certaines parties du discours.
Discours peu clair : la parole semble brouillée ou indistincte, surtout en présence de bruit de fond.
Besoin de volume élevé : nécessité d'augmenter le volume de la télévision, de la radio ou des conversations téléphoniques.
Fréquence accrue des demandes de répétition : besoin de demander aux autres de répéter leurs paroles fréquemment.
Isolement social : tendance à éviter les interactions sociales en raison de la difficulté à entendre et comprendre les autres.
COMMENT GÉRER ET TRAITER LA PRESBYACOUSIE ?
Appareils auditifs :
-Dispositifs électroniques portés dans ou derrière les oreilles pour amplifier le son. Ils sont adaptés pour les pertes auditives légères à sévères.
Implants cochléaires :
-Dispositifs électroniques implantés chirurgicalement pour stimuler directement le nerf auditif, utilisés dans les cas de perte auditive profonde où les appareils auditifs traditionnels sont inefficaces.
Techniques de communication :
-Apprendre à lire sur les lèvres, utiliser des systèmes de transmission FM, et adopter des stratégies de communication pour améliorer l'interaction sociale.
Protection auditive :
-Éviter l'exposition excessive au bruit fort et utiliser des protections auditives (bouchons d'oreilles ou casques anti-bruit) dans des environnements bruyants pour prévenir une aggravation de la perte auditive.
Thérapie auditive :
-Programmes de réhabilitation auditive pour aider les personnes à s'adapter à leur perte auditive et à utiliser efficacement leurs appareils auditifs.
La baisse de l'audition chez les personnes âgées est une condition courante mais gérable. Un dépistage régulier, des interventions précoces et l'utilisation d'appareils auditifs peuvent considérablement améliorer la qualité de vie et les capacités de communication des personnes âgées. Il est important de consulter un professionnel de la santé auditive pour un diagnostic précis et des recommandations de traitement adaptées.
Les problèmes cardiovasculaires
DE QUOI S'AGIT-IL ?
Les problèmes cardiovasculaires regroupent un ensemble de maladies affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Ces pathologies peuvent avoir des conséquences graves, notamment en termes de mortalité et de morbidité, et elles sont particulièrement fréquentes chez les personnes âgées.
QUELS SONT LES SIGNES DES MALADIES CARDIOVASCULAIRES ?
Les signes ou symptômes sont assez rares, ce sont malheureusement les accidents de type infarctus et AVC qui donnent l’alerte d’une maladie liée au cœur.
Cependant, les signes suivants requièrent une attention particulière :
EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS ?
Une insuffisance cardiaque appelle des examens, un traitement et/ou parfois une intervention chirurgicale qui dépend de chaque pathologie. Il est important d’être suivi régulièrement par son médecin traitant et/ou un cardiologue.
Dans tous les cas, il faut surveiller son alimentation, maintenir un bon niveau d’activité physique et si ce n’est pas déjà fait, penser à arrêter la cigarette. N’oubliez pas que votre cœur est votre atout majeur !
Rhumatismes, arthrose et osthéoporose
DE QUOI S'AGIT-IL ?
Les rhumatismes sont le nom générique pour désigner l’ensemble des maladies inflammatoires qui touchent les os et les articulations, les muscles et les tendons : l’arthrose et l’ostéoporose en font partie.
- L’arthrose est une maladie des articulations, c’est-à-dire des zones de contact entre les os, dont le cartilage assure la protection. 65% des plus de 65 ans sont concernés (Source : INSERM)...
- L'ostéoporose « os poreux » est une maladie qui touche en grande majorité les femmes, à partir de la ménopause : la densité osseuse diminue et le tissu osseux même est altéré.
(Source : www.arthrolink.com)
QUELS SONT LES SIGNES ?
- L’arthrose se reconnaît aux douleurs articulaires provoquées par une activité soutenue et au phénomène de raideur aggravé après une période d’inactivité. Un examen radiologique suffit à confirmer le diagnostic.
- L’ostéoporose est une maladie sans symptômes, qui se découvre le plus souvent soit parce que vous faites partie des personnes « à risque », ou que vous avez eu une fracture du poignet ou des vertèbres avec une perte de taille et que votre médecin effectue un dépistage et une ostéodensitométrie.
EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS ?
- En fonction du type d’arthrose et du stade d’avancement de la maladie, les traitements peuvent comprendre des antalgiques, des anti-inflammatoires, infiltrations mais également des anti-arthrosiques d’action lente, des exercices adaptés, de la kinésithérapie, des orthèses. Le thermalisme améliore également la mobilité. Dans certains cas, il faudra recourir à la chirurgie pour poser une prothèse de la hanche ou du genou par exemple.
- L’ostéoporose demande une prise en charge globale : arrêt de la cigarette, supplémentation en vitamines D et/ou calcium si nécessaire, modification de l’alimentation pour favoriser la préservation du capital osseux et des muscles (apport suffisant en protéines, produits laitiers, eaux riches en calcium, poissons gras, jaune d’œuf...), augmentation de l’activité physique et prévention des chutes.
Il peut être intéressant de vous informer sur les mutuelles seniors qui adaptent leurs remboursements en fonction de vos besoins (forfait prévention, médecine douce, thermalisme...)
L'incontinence et les fuites urinaires
DE QUOI S'AGIT-IL ?
L'incontinence urinaire et les fuites urinaires sont des problèmes de contrôle de la vessie qui touchent de nombreuses personnes, en particulier les personnes âgées.
En France, l'incontinence urinaire touche 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans (Source : AMELI).
Les femmes sont particulièrement exposées et plus touchées que les hommes en raison de leur morphologie, de la grossesse, de l'accouchement et de la ménopause.
L'INCONTINENCE URINAIRE REVÊT DIFFÉRENTES FORMES :
- Incontinence d'effort : elle se produit lors de pressions sur la vessie, comme en toussant, en riant, en éternuant ou en soulevant des objets lourds.
- Incontinence par impériosité : elle se caractérise par un besoin soudain et intense d'uriner, suivi d'une perte involontaire d'urine. C'est souvent dû à une hyperactivité de la vessie.
- Incontinence mixte : elle combine des symptômes d'incontinence d'effort et d'incontinence par impériosité.
Incontinence par regorgement : elle résulte d'une incapacité à vider complètement la vessie, entraînant des fuites lorsque la vessie est trop pleine.
- Incontinence fonctionnelle : elle est due à des obstacles physiques ou mentaux empêchant d'atteindre les toilettes à temps, même si le système urinaire fonctionne normalement.
QUELS SONT LES SIGNES ?
Les signes de l'incontinence urinaire varient en fonction du type d'incontinence, mais ils incluent généralement des fuites involontaires d'urine et une incapacité à contrôler la miction.
EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS ?
L'incontinence urinaire et les fuites urinaires sont des problèmes courants qui peuvent affecter la qualité de vie.
Il est important de consulter son médecin pour obtenir un diagnostic précis et discuter des options de traitement. Des changements de mode de vie, des exercices et des interventions médicales peuvent grandement améliorer les symptômes et aider à gérer cette condition.
C’est difficile d’en parler ? Contactez l'Association d'Aide aux Personnes Incontinentes : AAPI - 5 Avenue du Maréchal Juin - 92100 BOULOGNE. Email : aapi.asso@orange.fr . Tél : 06 84 13 81 19.
La maladie d'Alzheimer
DE QUOI S'AGIT-IL ?
La maladie d'Alzheimer est une affection neurodégénérative progressive qui affecte principalement les personnes âgées. Elle se caractérise par une détérioration progressive des fonctions cognitives, notamment la mémoire, la pensée, le langage et les capacités de raisonnement.
Aujourd’hui en France, 1,2 million de personnes sont atteintes de la maladie (Source : France Alzheimer).
De plus, chaque année, près de 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués, ce qui souligne l'importance des efforts de prévention, de diagnostic précoce et de prise en charge adaptée pour faire face à cette maladie.
QUELS SONT LES PRINCIPAUX SYMPTOMES DE LA MALADIE D'ALZHEIMER ?
- Troubles de la mémoire : les oublis fréquents, notamment des événements récents, sont souvent les premiers signes.
- Difficultés dans les tâches quotidiennes : les activités routinières deviennent compliquées, comme gérer ses finances ou préparer un repas.
- Problèmes de langage : difficulté à trouver les mots justes, répéter des phrases.
- Désorientation : se perdre dans des lieux familiers, ne pas se rappeler de la date ou de la saison.
- Jugement altéré : difficulté à prendre des décisions appropriées.
- Changements de comportement : anxiété, dépression, irritabilité, ou comportements inhabituels.
EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS ?
Aujourd'hui, il n'existe pas de cure pour la maladie d'Alzheimer, mais certains traitements peuvent aider à gérer les symptômes. La médecine progresse à grands pas et une prise en charge précoce permet d’atténuer sa progression, d’en limiter les symptômes et d’améliorer le confort de vie du malade et de son entourage.
Pour anticiper une future dépendance, Il est possible de s’organiser en souscrivant par exemple une assurance dépendance.
La maladie de Parkinson
DE QUOI S'AGIT-IL ?
La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative progressive qui affecte principalement les mouvements. Elle résulte de la dégénérescence des neurones dopaminergiques situés dans la substance noire du cerveau, une région essentielle pour le contrôle moteur.
En France, elle touche environ 167 000 personnes avec plus de 25 000 nouveaux diagnostics par an (Source : INSERM).
Plus particulièrement présente chez les personnes âgées de plus de 60 ans, le pic est autour de 70 ans. Elle se déclare 5 à 10 ans après l’apparition des premiers symptômes. Sans causes précises connues à ce jour, la recherche étudie l’interaction possible entre gènes et environnement.
QUELS SONT LES PRINCIPAUX SYMPTOMES DE LA MALADIE DE PARKINSON ?
- Tremblements : tremblements au repos, souvent débutant dans une main ou un bras.
- Rigidité : rigidité musculaire, entraînant une résistance aux mouvements.
- Lenteur des mouvements (bradykinésie) : difficulté à initier et à exécuter des mouvements.
- Instabilité posturale : problèmes d'équilibre et de coordination, augmentant le risque de chutes.
- Autres symptômes : expression faciale réduite, troubles de la marche (petits pas, difficulté à tourner), écriture réduite (micrographie), et voix faible ou monotone.
QUELS SONT LES CAUSES ET LES FACTEURS DE RISQUE ?
- Âge : la maladie est plus fréquente chez les personnes de plus de 60 ans.
- Facteurs génétiques : Antécédents familiaux de la maladie peuvent augmenter le risque, bien que la plupart des cas ne soient pas directement héréditaires.
- Facteurs environnementaux : Exposition à certains produits chimiques, comme les pesticides, peut augmenter le risque.
- Sexe : Les hommes sont légèrement plus susceptibles de développer la maladie que les femmes.
EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS ?
Les traitements médicamenteux apportent une nette amélioration des symptômes (parfois dès le début de la prise) mais ne permettent pas la guérison. D’autres traitements participent à l’amélioration de la vie quotidienne et ralentissent la progression de la maladie : hygiène de vie, kinésithérapie, psychothérapie...
Les médecins évaluent le meilleur risque/bénéfice d’un traitement avant de le prescrire, l’important étant de retarder le plus possible la survenue des complications motrices.
Pour en savoir plus sur la maladie de Parkinson, consultez www.franceparkinson.fr.
Pour anticiper une future dépendance liée à la maladie de Parkinson, il est également possible de s’organiser, par exemple en souscrivant une assurance dépendance qui apportera une aide financière et logistique le moment venu.
Les troubles cognitifs du vieillissement
DE QUOI S'AGIT-IL ?
Les troubles cognitifs du vieillissement englobent une variété de changements dans les capacités mentales qui surviennent souvent avec l'âge. Ils peuvent aller des modifications bénignes et normales du vieillissement aux troubles cognitifs légers (TCL) et aux démences sévères comme la maladie d'Alzheimer.
Voici un aperçu des principaux aspects des troubles cognitifs liés au vieillissement :
- Diminution de la vitesse de traitement : les personnes âgées peuvent traiter l'information plus lentement qu'auparavant.
- Difficultés de mémoire : oublis occasionnels, comme l'incapacité à se rappeler des noms ou des mots spécifiques, sont fréquents.
- Problèmes d'attention : les personnes âgées peuvent trouver plus difficile de se concentrer sur plusieurs tâches à la fois.
- Difficultés dans l'apprentissage de nouvelles informations : il peut être plus difficile d'acquérir de nouvelles compétences ou connaissances rapidement.
QUELS SONT LES FACTEURS DE RISQUE ?
- Âge : c’est le principal facteur de risque pour les troubles cognitifs.
- Historique familial : la présence de démence ou de troubles cognitifs dans la famille.
- Facteurs cardiovasculaires : hypertension, diabète, et maladies cardiaques peuvent augmenter le risque.
- Mode de vie : manque d'activité physique, alimentation déséquilibrée, et absence de stimulation mentale.
COMMENT PRÉVENIR ET GÉRER LE RISQUE DE TROUBLES COGNITIFS DU VIEILLISSEMENT ?
- Stimulation cognitive : engager régulièrement le cerveau avec des activités comme la lecture, les jeux de réflexion, ou l'apprentissage de nouvelles compétences.
- Activité physique : l'exercice régulier peut aider à maintenir la santé cérébrale.
- Alimentation équilibrée : une alimentation riche en fruits, légumes, et graisses saines, comme le régime méditerranéen, peut être bénéfique.
- Contrôle des facteurs de risque : gestion de la pression artérielle, du cholestérol, et du diabète.
Les troubles cognitifs du vieillissement représentent un défi significatif, mais il existe des stratégies pour atténuer leur impact et améliorer la qualité de vie des personnes âgées. Une compréhension approfondie de ces troubles permet de mieux les prévenir, les diagnostiquer et les traiter.
La dénutrition
DE QUOI S'AGIT-IL ?
La dénutrition est une condition pathologique qui résulte d'un apport nutritionnel insuffisant pour répondre aux besoins de l'organisme. Elle peut entraîner des déficiences en énergie, en protéines et en autres nutriments essentiels, compromettant ainsi les fonctions corporelles et augmentant la vulnérabilité aux maladies.
La dénutrition est assez fréquente et préoccupante chez les personnes âgées et a des conséquences sur leur santé car elle engendre des carences responsables d’une fonte musculaire, d’une baisse des défenses immunitaires et d’un affaiblissement général.
La dénutrition n’est pas uniquement liée à ce que l'on mange. il faut également porter attention à ce que l'on boit, cela participe à un bon équilibre nutritionnel.
QUELS SONT LES SIGNES ET SYMPTÔMES DE LA DÉNUTRITION ?
- Perte de poids involontaire : une perte significative de poids en peu de temps sans raison apparente.
- Faiblesse musculaire : une réduction de la masse musculaire et de la force.
- Fatigue excessive : une sensation de fatigue persistante, même avec un repos adéquat.
- Problèmes de peau : une peau sèche, pâle, et parfois des plaies de pression qui guérissent lentement.
- Chute de cheveux : des cheveux fins, cassants et chute excessive de cheveux.
- Problèmes dentaires : des dents et gencives faibles ou douleurs dentaires.
- Anomalies digestives : des problèmes digestifs tels que la constipation, la diarrhée, et la lenteur de la digestion.
- Système immunitaire affaibli : une augmentation de la fréquence et de la gravité des infections.
- Problèmes cognitifs : des difficultés de concentration, troubles de la mémoire et confusion mentale.
(Source : www.mangerbouger.fr)
3 BONS RÉFLEXES POUR PRÉSERVER SON ÉQUILIBRE NUTRITIONNEL :
1/ Continuer à bien manger
- Faire 3 repas par jour, même légers
- Continuer les protéines (1 à 2 fois/jour) : œufs, viande, poisson, volaille... ni les laitages (fromages, fromage blanc, yaourts, desserts lactés...)
- Consommer des fruits et légumes en quantité suffisante
- Enrichir les plats (fromage râpé, œuf)
- Prendre une petite collation à l’heure du goûter.
2/ Penser à boire, entre 1L et 1,5L /jour
- Si la personne n’a pas soif, elle peut prendre l’habitude de boire au réveil, puis de petites quantités régulièrement, tout au long de la journée.
- Varier les boissons en fonction de ses goûts : eau (plate, gazeuse, aromatisée, riche en magnésium...), thé, tisanes, café (ou décaféiné), chicorée, lait, jus de fruits ou de légumes, soupes, bouillons… Et pourquoi pas se laisser tenter par un soda, de temps en temps !
3/ Une inquiétude ? Un trouble réel semble s’installer ?
- Le mieux est d’en parler à son médecin qui peut prescrire des compléments alimentaires ou inciter à consulter un nutritionniste ou une diététicienne.
- Il est toujours possible de se faire aider pour faire ses courses, ne pas manger seul, se faire livrer des plats tout préparés ou se renseigner sur les foyers restaurants près de chez soi.
La dénutrition est une condition sérieuse qui nécessite une attention médicale et nutritionnelle immédiate. Une détection précoce et une intervention appropriée sont essentielles pour améliorer les résultats de santé et la qualité de vie des personnes touchées.